Marie-France et Maurice : « Nous nous sommes sentis libérés »

Marie-France et Maurice ont décidé il y a un an de léguer une partie de leurs biens au diocèse. Une source d’apaisement pour ce couple de professeurs à la retraite qui a consacré sa vie à la transmission des savoirs autant que des valeurs.

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En 2010, Marie-France se retrouve du jour au lendemain à l’hôpital dans un état critique. « Une expérience qui fait réfléchir. On réalise que tout peut basculer d’une minute à l’autre », confie-elle avec un sourire lumineux. Elle et son mari n’ont pas eu d’enfant : tous deux se demandent ce que deviendront leurs biens après leur disparition, et se sentent le devoir de prendre des dispositions.

Une idée qui fait son chemin

Mais pour prendre des dispositions, encore faut-il savoir à qui l’on veut léguer ce qu’on possède. Marie-France trouve assez vite la réponse : « Je me suis demandé qui m’avait fait du bien dans ma vie. La réponse était : mon mari bien sûr, et puis l’Église. Elle s’en ouvre à son mari. Ils ont toujours soutenu l’Église ainsi que plusieurs causes qui leur tiennent à cœur. Ils souhaitent continuer à le faire après leur mort. Un nouveau séjour de Marie-France à l’hôpital, à la suite d’un accident, va accélérer leur décision.

Léguer sans léser

C’est en 2013, après avoir trouvé ses coordonnées dans Paris Notre-Dame, que Marie-France et Maurice prennent contact avec Hubert Gossot, responsable des relations testateurs au diocèse de Paris. Ils lui exposent leur désir commun : ils souhaiteraient léguer une partie de leurs biens à l’Église, mais sans pour autant léser leur famille. Hubert Gossot leur propose alors d’avoir recours au legs avec charges.

Le principe est simple : le diocèse est légataire universel des biens de Marie-France et Maurice. En échange, il est chargé de transmettre une part de leur patrimoine à leurs proches en exonération totale des droits de succession. Cette démarche permet à leurs proches de recevoir le même patrimoine que s’ils avaient hérité directement, tout en attribuant à l’Église la moitié des droits de succession normalement perçus par l’État. Pas seulement l’Église, d’ailleurs : Marie-France et Maurice ont fléché leur legs non seulement vers le diocèse de Paris et leurs deux paroisses, à Paris et en Auvergne, mais aussi vers plusieurs œuvres caritatives qu’ils soutiennent depuis longtemps.

Marie-France et Maurice ont trouvé une solution pleinement satisfaisante : pour le même montant transmis à leur famille et sans que personne ne soit lésé, l’Église et d’autres œuvres profiteront de leur générosité. « En choisissant cette façon de transmettre, nous nous sommes sentis libérés », confient-ils de concert.

Les vraies richesses

Rendre aux autres toutes les richesses qu’ils vous ont prodiguées : cette démarche a guidé la vie de ces deux anciens professeurs. Convaincus d’avoir « humainement autant reçu des élèves qu’ils leur ont donné », ils partagent les valeurs de la Communauté Saint François-Xavier fondée par Madeleine Daniélou. Marie-France a passé l’essentiel de sa carrière à Charles Péguy, l’un des centres d’enseignement de la Communauté, et pense profondément que « chaque être est porteur de ressources intellectuelles et spirituelles ; il faut l’aider à les développer dans le respect, l’écoute et la bienveillance ». Le couple, qui a conservé des amitiés solides avec les membres de cette Communauté, entend vivre le message de l’Église dans la convivialité. Pour eux, la parole du Christ prend tout son sens dans la qualité des rapports qu’on entretient avec autrui.

Le zéro et l’unité

En préparant dès maintenant leur succession, Marie-France et Maurice ont la certitude « d’aider l’Église à transmettre le message chrétien et à soutenir les plus faibles ». Heureux à l’idée de contribuer, à leur humble échelle, à la mission spirituelle et sociale de l’Église, ils se retrouvent dans les propos de Thérèse de Lisieux : « Le zéro par lui-même n’a pas de valeur, mais placé près de l’unité, il devient puissant, pourvu toutefois qu’il se mette du bon côté, après et non pas avant. »

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